lettre du parent d'élève (ou anonylme)
proces: lettre du père d'Héliot
recours de défense de 24 juin 2004 par l'inspection académique/rectorat.
lettre du père d'Héliot qui a écrit à l'inspection académique début aout 2003
la lettre du père de famille M. X n' était pas jointe au recours de la défense du 24 Juin. Il a fallu la demander au Tribunal qui l'a demandée au Rectorat.
Lettre de Monsieur X. (père de famille) adressée à l'inspecteur d'académie sur laquelle l'inspection d'académie porte ses griefs à l'encontre de l'assistante sociale.
Ce père de famille était suivi par le service social (Mme L. assistante sociale) et il connaissait Mme B (mère de famille).
Lettre du père de famille Monsieur X
Mr et Mme (nom et adresse gommés au blanc) )
le 11/08/03
Monsieur l'inspecteur de l'académie
Monsieur l'inspecteur
Je me permets de vous écrire afin de vous faire part de faits graves, voire inadmissibles, survenus au Collège des V. de la G.C., où mon fils A. .était scolarisé l'année dernière en classe de 5eme
Je vais donc m'efforcer de transcrire les faits le plus clairement possible, mais afin que vous puissiez évaluer au mieux cette affaire complexe, je vais être contraint pour la résumer de manière précise et concise d'être un peu long dans mes explications. Je vous prie donc de bien vouloir m'en excuser.
les faits
Le vendredi 13 juin 2003, notre fils nous apprend embarrassé, qu'une quinzaine de jours auparavant il avait été questionné dans l'enceinte du collège, par des policiers de la brigade des mineurs. Le pressant de questions, il finit par nous avouer (soit trois mois plus tôt) qu'il s'était rendu accompagné de deux autres élèves ¨dans une sandwicherie, magasin, situé... en bas d'un immeuble où réside l'un des deux garçons avec qui il était. Quelques minutes après leur arrivée , ce commercant ferme la porte du magasin.... baisse le rideau de fer.. et présente aux enfants des revues à caractère pornographique en se prêtant à des attouchements sexuels sur notre fils ainsi que sur deux camarades. Nous finissons également par savoir qu'au mois de mai, ils avaientconfié leur mésavenvature à l'assistante sociale du collège, Mme Germain. et que c'est à sa demande que les policiers étaient intervenus.
Notre reaction
En apprenant cela, surpris de ne pas avoir été informé à l époque d'agissements aussi graves, nous contactions aussitôt l'assistante sociale pour lui demander des explications.Visiblement mal a l'aise, cette dame nous apprend alors que les seules personnes qu'elle avait jugé utile d'avertir étaient la po lice (à notre grande stupéfaction et une des mamans concernée par ce problème (du blanc efface ce qui est écrit par la suite) et résidant au -dessus de la "sandwicherie". Nous lui faisons alors part de notre étonnement et de nos reproches pour ne pas avoir été prévenus en temps et en heures de la même facon que cette maman.
Tout en s'excusant maladroitement, elle nous assura de ses regrets, et, pour expliquer son attitude se retrancha derrière le "secret professionnel" une bien curieuse conception du secret progessionnel !!!! Nous téléphonons donc immédiatement après aux parents des autres adolescents et les recevons chez nous le soir même..
(nom effacé) nous confime bien avoir eu connaissance de cette histoire et de la visite des policiers au mois de mai, prévenue par Mme Germain (assistante sociale, qui nous dit-elle est une de ses amies. Elle nous avoue en outre ne pas avoir jugé utile (elle aussi) de donner suite, de s'inquièter, et d'en parler à qui que ce soit,.... sauf ... a Mr H. (le commerçant son voisin du dessus, et directement incriminé dans cette affaire. Le lundi 16 Juin, nous nous rendons au collège et demandons à rencontrer l'assistante sociale et la Directrice, à notre grand étonnement, nous sommes recus par l'adjointe de la Directrice uniquement. Mme Germain. (assistante sociale) étant curieusement et subitement en arrêt de maladie, et MMe la directrice ayant au préalable délégué probablement très occupée à des taches plus importantes que de recevoir des parents pour un cas de pédophilie dont avait été victime des élèves de son établissement. Rien de vraimentconcret ne sorti de cet entretien. Aucune explication rationnelle, aucune raison sérieuse susceptible de nous faire comprendre le silence de l'école nous fut donné.
l'enquète...
Convoqué à la Brigade des Mineurs de N. avec les deux camarades, notre fils a fut questionné et confronté à ses camarades, puis à son agresseur. Après maintes auditions et recoupements divers, les policiers finir par conclure que le (commercant) était réeellement bien coupable des faits dont on l'accusait et qu'il été déjà impliqué dans une affaire similaire. Ils decouvrirent également que ( effacé par du blanc deux lignes ) profitait de sa générosité en recevant quelques(effacé par du blanc)
Les inspecteurs, l'assistante sociale en ayant prévenu cette maman de leur venue au collège, qui à son tour et pour cause avait alerté Monsieur H. (commercant) avait permis à l'individu de faire disparaiîre revues et matériel) compromettant, retardant l'enquête et la rendant plus difficile par manque de preuves significatives cherchées sur le terrain (Merci Mme Germain. Assistante sociale).
Nos interrogations.
Pourquoi Mme Germain ne nous a t-elle pas prévenus et, pour expliquer son silence invoque un secret professionnel qu'elle n'hésite pourtant pas à transgresser en prévenant un tiers ? argument qui de plus ne se justifie absolument pas, (confirmation par la police ainsi que par d'autres personnes habituées de ces affaires).
Pourquoi la Directrice n'a t-elle pas daigné à ce jour nous parler, ni de nous convoquer de toute l'année, alors que notre fils avait, parait-il, des problemes de discipline et de comportement, tout particulierement depuis cette malheureuse histoire.
Est-il habituel et normal que l'encadrement d'un collège, ayant la visite de la brigade des mineurs pour entendre des étudiants soupconnés d'avoir subi une agression sexuelle, n'en réfère pas aux parents concernés.
conclusion
quelque soit les excuses qui peuvent être invoquées (surcroit t de travail, collège difficile, surcharge administratives etc...) certaines priortités s'imposent lorsque l'on a la responsabilité d'un etablissement scolaireainsi qu envers des élèves qui le fréquente.
Suite a ce problème notre fils a été victime de menaces directes et indirectes sursa personne, et nous avons été contraint de l'éloigner de son environnement en l'inscrivant dans un internat de province pour sa prochaine rentrée scolaire.
Nous avons également porté connaissance de tout ces faits auprès de M. le Maire de la G.C. (très surpris par l'attitude des représentants du collège) .
Enfin, par l'intermédiaire de notre avocat, nous nous portons partie civile lors du prochain jugement de cette affaire.
N'étant pas de nature procéduriere, il n'est pas dans mes intentions d'intenter quoi que ce soit a l'encontre de l'encadrement du college V. , mais il me semble que je me devais de vous infiormer de ce qui me parait être pour le moins, un manque évident des responsabilites confiées à certaines personnes de cet établissement, voire une faute professsionnelle.
Vous seul, Monsieur l'inspecteur, jugerez donc des suites internes ou non, que vous souhaiterez donner a cette affaire.
Certain que vous aurez compris le sens de ce courrier et les raisons qui m'ont poussé à vous l'écrire, j'aimerais avoir néamnoins une brêve réponse de votre part afin de connaitre vos sentiments sur ce que je viens de vous exposer.
Dans cette attente et vous remerciant de l'attention que vous auez bien voulu porter à ce courrier, je vous prie de croire, Monsieur l'Inspecteur d'Académie en l'expression de mes sentiments respecteux.
Monsieur (nom efface).
signature (illisible).